Frédéric Antonetti :
« Il faut confirmer à Auxerre »
L'Yonne Républicaine
Nice,
l'invité surprise de ce début de championnat, entend poursuivre sur sa lancée,
demain à Auxerre.
Qui aurait parié sur un tel début de saison de l'OGC Nice ? Seizième la saison
dernière et avec un effectif chamboulé, on ne donnait pas cher des plumes des
Aiglons. Après sept rencontres, le club sudiste pointe en neuvième position et
reste sur deux succès consécutifs (à Marseille et face à Lens). Mieux, ils n'ont
pas perdu depuis quatre matchs. Face à des Auxerrois mal classés, Frédéric
Antonetti, l'entraîneur niçois, reste prudent. Mais son équipe se déplacera avec
des solides ambitions.
Comment abordez-vous
le déplacement à Auxerre ?
Il y a
trois points en jeu. Ce sera un match très serré. Il faut confirmer notre
résultat obtenu à l'OM. C'est là que le bât blessait la saison passée, nous
avions fait trop de nuls. Avec la victoire à trois points, il faut gagner.
Un nul à Auxerre
serait donc une déception ?
Non, non
! Un nul à l'extérieur fait toujours du bien. Il faut simplement le valoriser
ensuite à domicile.
Que pensez-vous du
début de saison des Auxerrois ?
C'est un
début de saison difficile, mais ils ont largement les moyens de remonter la
pente. Nous avons été habitués à les voir toujours dans les dix premiers. Ils
ont l'entraîneur et l'effectif pour cela. Je pense qu'ils vont remonter la
pente. J'espère que cela ne commencera pas samedi.
Comment
expliquez-vous ces difficultés ?
Il y a eu
beaucoup de changement et l'équipe est peut-être à reconstruire. Tout le monde
peut traverser une mauvaise série. C'est plus difficile quand ça arrive en début
de saison. Quand cela se produit au mois de novembre, cela passe presque
inaperçu. En début de saison, c'est très visible et, ensuite, les aléas
s'enchaînent.
Comment votre équipe
a-t-elle vécu la trêve internationale ?
Un peu
comme tout le monde. Après un mois d'août très chargé, nous avons un peu
récupéré. Mais, comme nous avions sept sélectionnés, il n'a pas toujours été
très facile de travailler.
Après quatre
résultats positifs (deux nuls et deux victoires), cette trêve freine-t-elle
votre équipe ?
On ne
sait jamais... Des fois, quand on perd, on veut rejouer deux jours après. On
saura la semaine prochaine si cela a rompu notre dynamique. Il est plus facile
d'aborder une longue trêve après de bons résultats. Pour avoir connu les deux
situations, je préfère celle-là.
Quel bilan tirez-vous
de votre premier mois de compétition ?
Il est positif. Il a fallu reconstruire après une saison difficile. Pour l'instant, par rapport à nos moyens et à notre 19e budget de L 1, c'est bien. Mais c'est à la fin de l'hiver, le 21 mars, qu'on voit une hiérarchie s'établir.