Frédéric Antonetti, c'est un bon point de pris au Stadium
Nord ?
Oui et non. Pour être objectif, on fait trois bêtises et on ne peut pas dire que
Lille nous ait destabilisé. On a eu beaucoup de situations sur des actions de
jeu bien construites, on sort bien le ballon. On peut dire que le match nul est
équitable.
Nice a progressé dans le jeu ?
Ce qui m'a plu, c'est que l'on joue bien, même si on se fait prendre en contre.
Mais j'aime ça. Le milieu de terrain a réalisé un gros match. Derrière, malgré
les quelques erreurs, nous avons été solides car les occasions de Lille ne
viennent que de pertes de balles. Ce sont des fautes grossières. Cette saison,
je pense qu'on est différent dans le jeu, qu'on joue plus, qu'on ressort plus.
Des fois, ça nous joue des tours et on se fait prendre en contre. Après, ce sont
toujours les bons joueurs qui font la différence, devant...
Vous comptez vingt points et êtes en embuscade. Ca vous donne des idées ?
La mission, c'est quarante-deux points. On prend les matchs les uns après les
autres. Cinq matchs contre de grosses cylindrées arrivent. C'est difficile de
pouvoir lutter. Quand ces effectifs sont complets, ces équipes sont très
compétitives.
Paris, votre prochain adversaire au Rai, c'est donc une grosse cylindrée ?
C'est sûr qu'on aurait aimé les jouer au Parc plutôt que de les avoir à
l'extérieur (NDLR : sourire). Le championnat est très serré. Ils peuvent
revenir. Regardez Monaco, qui gagne deux matchs d'affilée et est revenu... Entre
le deuxième et le dix-neuvième, il n'y a pas grand chose, car je considère que
Metz est lâché. Paris, Monaco ou Marseille peuvent très bien finir dans les cinq
premiers.
En tout cas, le Gym semble plus serein, cette saison...
Attendez, si je prends l'exemple des clubs de la région, que ce soit Lille, Lens
ou Valenciennes, quand il n'y a pas de résultats, il n'y a pas de sérénité. On
l'a vu avec Lens ces derniers temps, non ? C'est partout pareil. L'année
dernière, il n'y avait pas de résultats. Dans ce cas-là, cela ne me gène pas
d'être remis en question. C'est la règle du jeu. Tout vient et retourne au
terrain