Frédéric Antonetti : "Sur les rotules"

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Frédéric, pourquoi avoir décidé de rester à Nice ?

Tout simplement parce que j'ai lu et entendu pleins de choses qui étaient fausses. Et je me suis dit : il te reste deux ans de contrat, tu t'assoies dessus. Cela nous a permis de mettre les problèmes sur la table. Et ça fait plaisir de sentir le soutien des actionnaires. Le problème ne peut pas être résolu du jour au lendemain. Mais ce qui est important, c'est de savoir quel est le chemin pour le club. La cinquième ville de France doit avoir un club qui correspond à sa ville, à son histoire, à son public. Pourquoi le club a été l'un des meilleurs dans les années 70 et ne pourrait pas le redevenir dans les années 2000 ? Il y a des gens au club qui se réjouissent du malheur des autres, qui ne sont contents que quand cela ne va pas. Moi, j'ai simplement un message à leur faire passer. Il y a un proverbe qui dit : Ami ne te réjouis pas trop de mon malheur car quand le mien s'arrête, le tien peut commencer...

Un mot sur le match ?

C’était une rencontre de fin de saison. L'équipe du Mans avait beaucoup plus à jouer que nous car elle pouvait gagner des places au classement qui représentent beaucoup d'argent. Donc c'était un match ouvert. Nous avons souffert face aux grands gabarits du Mans.

Comment va votre équipe en cette fin de saison ?

Frédéric Antonetti : Nous avons terminé la saison très fatigués, très éprouvés. Nous étions complètement sur les rotules avec Pancho qui n'en pouvait plus, Kamel Larbi arrière droit... Les joueurs ont tout donné, je voudrais les remercier ainsi que le public qui a toujours été derrière nous. Et j'espère que les vacances vont permettre de nous régénérer.

Avez vous reçu des garanties pour la saison prochaine ?

Les moyens je les connais et je les connaissais avant de venir. Je savais que tant qu'il n'y aurait pas le grand stade ce serait difficile... J'espère que pour le stade ce n’est que partie remise. Mais ce n'est pas ça qui me dérange à condition qu'on soit solidaire et qu'on ne retrouve pas les mêmes difficultés. J'espère juste qu'on retrouvera un fonctionnement normal. Nous avons une équipe compétitive avec de bons jeunes.

Avez-vous eu l’assurance de ne pas retrouver les mêmes difficultés ?

J'essaye de faire comprendre, avec Roger (Ricort) et le président, que ces problèmes ne doivent plus ressortir. On va être le 16e budget de France, on jouera donc la 16e place. Et si on peut mieux faire, on le fera...    

 

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