Frédéric Antonetti : " Le maintien, une obsession "

Ouest France

 

 

La victoire en Coupe de France devant Créteil a-t-elle eu pour vous l'effet d'un bol d'air dans cette période difficile pour vous et votre équipe ?

Oui, tout à fait. C'est toujours intéressant de gagner ce genre de match surtout après une trêve. Cela donne de la confiance et peut créer une dynamique.

Comment abordez-vous ce rendez-vous nantais ?

Comme tous les matches qui s'annoncent au cours de ces prochains mois. On va tenter d'arracher des points un peu partout et samedi il y en aura trois en jeu.

De votre Côte d'Azur lointaine, comment appréciez-vous les changements intervenus à Nantes durant ce mercato ?

En fait, je m'occupe, bien sûr, avant tout de mon équipe. Ce que je peux dire, c'est que le FC Nantes a les moyens financiers de changer beaucoup de joueurs à la différence de nous.

On parle beaucoup ces derniers temps de l'effet Barthez. Vous-même, le redoutez-vous ?


Tout ce que je peux dire, c'est que c'est un grand gardien.

À l'instar de Nantes, votre équipe ne respire pas vraiment la santé. Quel parallèle pouvez-vous faire entre les deux équipes ?

Je m'occupe essentiellement de mon équipe. J'essaye d'analyser nos problèmes, et on en a, et le reste ne m'intéresse pas trop.

Jusqu'ici, votre bilan à l'extérieur n'est pas très flatteur (3 nuls, 7 défaites). Comment expliquez ces difficultés récurrentes ?

Je pense que la plus grosse explication, c'est que l'on n'arrive pas à être réaliste. Dans ce sens, la venue de Lilian Laslandes est intéressante. C'est un joueur d'expérience et athlétique et il va nous permettre de renforcer l'attaque. On avait jusque-là plusieurs attaquants mais c'était tous des joueurs qui présentaient le même profil. Dorénavant, on pourra compter sur un point d'ancrage. C'est important pour nous.

Alors, Nantes - Nice, un match à six points ?

J'aimerais bien. Ce qui est sûr, c'est que c'est un match important et jusqu'au terme de la saison ils le seront d'ailleurs tous. Et pour nous, il faut s'attendre à ce que ce soit un coup gens qui pleure, un coup gens qui sourit. De toute façon, c'est l'état d'esprit qui fera la différence. Il va falloir disputer un match de coupe toutes les semaines pour assurer notre survie. Le maintien, c'est une obsession et on fera le maximum.