Frédéric Antonetti : «du 50-50»

 

Extrait AFP

 

 

Malgré les incidents survenus en mars en L1 entre Nancy et Nice, adversaires samedi en finale de la Coupe de la Ligue, Frédéric Antonetti veut relativiser. L'entraîneur de l'équipe azuréenne assure que « tout se passera à la régulière et qu'il n'y aura aucun commentaire à la fin, comme il peut y en avoir parfois .»

«Frédéric Antonetti Cette finale, c'est du plaisir ou de la tension ?


Les deux. C'est d'abord beaucoup de plaisir de se retrouver là et je remercie mes joueurs de m'avoir mené au Stade de France. C'est beaucoup de plaisir pour le club et la Ville de Nice qui fait beaucoup d'efforts pour que le club retrouve un rang qu'il n'aurait jamais dû quitter. Il y a une nouvelle dynamique à Nice avec la construction du stade qui va amener plus de moyens. Cette finale arrive au bon moment pour relancer tout cela et peut confirmer les progrès que l'on a faits depuis quelques temps. Il y a un réel engouement à Nice mais aussi un peu de tension parce que c'est une finale. Mais elle ne sera belle que si on la gagne. Pour que l'on parle plus de nous, il faut faire des saisons régulières, progresser.

Une des deux équipes est-elle favorite selon vous ?

Ce sera du 50-50. Chacun a des arguments, des qualités. J'espère que tout se passera à la régulière et qu'il n'y aura aucun commentaire à la fin du match comme il peut y en avoir parfois. J'ai déjà perdu une finale et j'ai eu beaucoup d'amertume de la perdre parce que cela ne s'est pas fait dans les règles de l'art. Il faut qu'il y ait un vainqueur et un perdant mais que tout se passe normalement. On ne connaît jamais l'histoire d'un match à l'avance. Cela fait deux mois que l'on prépare cette finale et on n'a pas manqué de les observer, eux aussi. Ce seront ceux qui sont les plus solides mais aussi les plus inventifs qui feront la différence.

Y a-t-il un contentieux entre les deux équipes depuis le match houleux du Championnat, le 18 mars ?

Pas du tout. Il n'y a aucun contentieux. Ce match a été monté en épingle parce qu'il y avait la finale un mois après. Des matches houleux dans le Championnat de France ou en Coupe il y'en a souvent. Et cela ne fait même pas une ligne dans les journaux. Cela a été grossi. J'ai depuis rencontré Pablo Correa (l'entraîneur de Nancy) et cela s'est très bien passé. Nous avons les mêmes problèmes et les mêmes soucis de clubs à budget moyen qui veulent exister et progresser.»