Frédéric Antonetti:

 « La réussite était de notre côté »

 

Extrait l'Equipe

 




« Vous voilà au Stade de France...

– Oui, et j’ai du mal à y croire. Je ne réalise pas encore. Nice se trouve dans une belle série. Mais pour ça, il faut avoir des arguments. Tout le monde a eu sa chance dans ce match équilibré. Mais la réussite, ça se provoque par la solidarité et le courage. Elle était de notre côté. Nous en avons notamment bénéficié sur le tir sur la barre de Vieri.

– Avez-vous alors été inquiet ?

– On a eu dix minutes de flottement. Si nous étions allés en prolongation, nous ne serions pas passé. Car j’avais deux joueurs blessés sur la pelouse avec Rool et Fanni.

– À quoi pense-t-on quand on vient de réussir un tel exploit ?

– Je veux avant tout remercier le club de m’avoir gardé sa confiance. Pendant trois mois, les résultats n’étaient pas là. Mais je n’ai jamais été inquiété, on m’a laissé travailler tranquillement. Je veux aussi remercier les joueurs pour le cadeau qu’ils me font. Sans eux, je n’aurais jamais pu découvrir le Stade de France. Je veux, enfin, dédier ce match à notre public. Il a encore été formidable. Maintenant, c’est bien d’aller au Stade de France. Encore faut-il gagner cette finale.

– Devez-vous votre qualification à votre coaching ?

– Disons que c’est bien tombé. Ça a également fait partie de la réussite. On savait que Mamadou (Bagayoko) ne pouvait pas faire plus. Il est déjà allé au-delà de ce qu’il pouvait. C’est pareil pour Marama (Vahirua). Tchato n’avait plus joué depuis longtemps. Il n’avait qu’une heure dans les jambes. J’ai hésité à effectuer des changements (entrées d’Ederson, le buteur, et de Roudet, le passeur). Mais ils se sont finalement avérés payants. Ça s’appelle aussi de la réussite. » –