ABARDONADO BUT (DECEMBRE 2002)
Jacques, à quoi devez-vous avant tout votre place actuelle au classement ?
On est souvent ensemble et on travaille dans la bonne humeur. On prend beaucoup de plaisir à se retrouver sur le terrain comme en dehors. Ces derniers jours (ndir : la semaine du 25 novembre), il pleuvait beaucoup sur Nice et le coach (Gernot Rohr) a été obligé de nous retirer les ballons après l'entraînement pour nous.
Avec qui vous entendez-vous particulièrement bien à Nice ?
Avec Damien (Grégorini). On se connaît depuis longtemps. Nous avons les mêmes amis à Marseille. Lui connaît très bien la ville, les petites ruelles. Lorsque j'ai besoin d'acheter quelque chose, je fais appel à ses services, d'autant qu' il connaît les bonnes adresses. Damien, c'est ma boussole ! (Rires)
Dans la rue, êtes-vous aussi sollicité qu'à Marseille ?
On dit que Nice est un petit Marseille. Je peux vous dire que c'est tout à fait vrai. Comme à Marseille,les supporters sont derrière nous en permanence et ils ont toujours un petit mot gentil pour nous encourager. Ils nous remercient de ce qu'on fait sur le terrain. Et puis vous savez, nous avons besoin d'eux pendant les rencontres. Pour nous, tous les matches sont de vrais combats et quand il nous pousse, le public nous aide bien souvent à faire craquer l'adversaire.
A votre arrivée à Nice, pensiez-vous jouer ainsi les premiers rôles en championnat ?
Non, certainement pas. Moi, je venais à Nice pour progresser, franchir un nouveau palier, dans la continuité de ce que j'avais vécu à Lorient. Ce qui nous arrive est extraordinaire ! Nous sommes en train de redorer le blason de l'OGC Nice et aujourd'hui, on apprend à défendre notre place. En 17 rencontres. je pense avoir appris beaucoup de choses ici. On croit en soi, on crée des liens, on prend un plaisir qu'il est très difficile d'expliquer.
Parlez-vous de l'avenir entre joueurs ?
Nous ne voulons surtout pas prendre la grosse tête. On sait que tout peut aller vite. On a pris goût au fait d'occuper la 1ère place mais l'important, c'est que Nice se maintienne, et surtout que le Gym soit encore plus fort la saison prochaine.
Vous suivez les performances de l'OM?
Oui. bien sûr. J'ai souvent des Marseillais au teléphone et avec Damien, nous suivons leurs résultats. Tout le monde connaît mon amour pour l'OM mais l'important pour moi, c'est déjouer. A 24 ans, j'ai besoin de compétition. Aujourd'hui, Nice me permet de m'exprimer et je suis donc à fond avec ce club. Les supporters du Gym m'ont bien accueilli malgré la rivalité qui règne entre les deux équipes. Régulièrement, ils me font remarquer que Nice est devant l'OM et c'est normal