Pancho Abardonado :

« Je veux voir autre chose mais... »

Football 365

 

 

Pancho Abardonado, Maurice Cohen, le président de l’OGC Nice, vient d’annoncer que vous aviez un bon de sortie. Allez-vous l’utiliser ?

Après le match à Lens où Nice a acquis son maintien, j’ai eu une discussion avec les dirigeants. Son contenu restera entre Roger Ricort (ndlr : le directeur sportif du club), mon agent et moi-même. On a convenu que si une opportunité se présentait, Nice ne me bloquerait pas.

Avez-vous fait le tour de la question à Nice ?

Si jamais je reste, cela fera six ans que je suis à l’OGCN. Je veux voir autre chose. En cas de départ, j’irai à l’étranger. Je ne me vois pas porter le maillot d’une autre équipe française. J’ai vécu tellement de bons moments à Nice, que j’aurais du mal à m’investir pour un autre club français. Ce serait vraiment dur. Je me vois mal affronter Nice, en plus au stade du Ray, devant ce public qui m’a tout de suite adopté et m’a toujours soutenu, y compris dans les moments difficiles.

On a pourtant évoqué des contacts avec Strasbourg…

C’est vrai, Strasbourg s’est intéressé à moi. Il y a deux mois, les dirigeants voulaient que je monte les rejoindre. Mais j’y serais seulement allé pour Jean-Pierre Papin. On se connaît depuis sept ou huit ans. C’était un coup de cœur. Maintenant, Jean-Pierre n’est à la tête de l’équipe. La piste est tombée à l’eau. Même si le président me voulait malgré tout, je n’irais pas.

La suite de votre carrière passe-t-elle forcément par l’étranger ?

En tout cas, c’est en bonne voie. Mais dans ce milieu, il faut se méfier. Le lundi, c’est blanc, puis noir le mardi. A moins que les négociations s’accélèrent, je serai présent à la reprise à Nice (le 25 juin). Je dois avoir une discussion avec le coach et Roger Ricort. Je n’exclus pas de rester une saison supplémentaire, vu l’amour que je porte à ce maillot. Mais si je pars, je partirai la tête haute.

L’Olympiakos le Pirée est-il toujours intéressé par vos services ?

L’un des recruteurs du club grec était venu me voir spécialement. Même s’il parlait très mal français, il m’avait expliqué les projets du club. Cela m’a intéressé. L’Olympiakos est un très grand club, qui dispute la Ligue des champions et qui est financièrement costaud. En plus, il m’a appâté en me disant que j’aurais l’ancienne maison de Giovanni. Elle fait 500m2, a une piscine et se trouve en bord de mer. Malgré les contacts réguliers, cette piste est en stand-by.

Pour quelles raisons ?

L’Olympiakos, c’est beau, mais je préfère l’Espagne, l’Italie ou Angleterre. J’ai quelques contacts. Je me suis déjà entretenu avec certains coaches.

Vers quel championnat irait votre préférence à l’étranger ?

Je préfère l’Espagne par rapport à la langue. Ce serait plus simple pour ma famille et pour moi. Mais j’aime bien l’Italie, car j’apprécie le jeu fermé, le catenaccio.


  

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